Concours Reimagining Women in Leadership Dee dela Cruz, analyste commerciale, arrive en première place avec son équipe

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Dee dela Cruz, analyste commerciale.Si on le lui demande, Dee dela Cruz, analyste commerciale, se décrira comme une personne pour qui l’apprentissage est essentiel à sa vie. Que ce soit afin de développer une expérience concrète ou des connaissances pratiques, Dee est toujours à la recherche d’opportunités ou d’outils pour perfectionner ses compétences commerciales.

Une occasion de la sorte s’est présentée à elle il y a peu de temps, alors qu’elle était étudiante à mi-temps en maîtrise en gestion des affaires (MBA) à l’Asper School of Business de l’Université du Manitoba. Dans le cadre de son programme MBA, Dee a appris que l’Asper School of Business cherchait à faire participer une équipe à l’évènement Reimagining Women in Leadership : Virtual MBA Conference and Case Competition de l’Université Ryerson. L’évènement virtuel s’est déroulé le 5 et 6 mars et a rassemblé des « femmes de divers horizons participant à des programmes MBA en Amérique du Nord, afin d’échanger des idées sur des questions commerciales pertinentes d’un point de vue social et sur des sujets en lien avec les femmes dans des postes de direction ».

En prenant en compte ses engagements professionnels, scolaires et personnels, Dee reconnaît que, même si le titre et le sujet de l’évènement « ont attiré [s]on attention », elle hésitait au début à y participer en raison du temps que cela représentait.

« Après l’envoi du courriel initial, le superviseur du concours de cas m’a contactée, car le département du programme d’études supérieures pensait que je pourrais être intéressée », explique Dee. « J’ai également commencé à recevoir des courriels de mes camarades de classe me demandant si j’allais y participer, ainsi que de Rhiannon (Leier Blacher), qui a fini par faire partie de mon équipe et souhaitait également participer à cet évènement. Leurs encouragements m’ont donné la motivation dont j’avais besoin ».

Rhiannon Leier Blacher, Nadine Pinette, Erin Gair et Dee dela Cruz.

Image fournie par l’Asper School of Business :
Rhiannon Leier Blacher (à gauche), Nadine Pinette (en haut), Erin Gair (en bas), and Dee dela Cruz (à droite)

L’Asper School of Business a inscrit une équipe au concours de cas composée de Dee, Rhiannon, Erin Gair et Nadine Pinette. Elles suivaient toutes les quatre des cours de MBA à distance et à temps partiel, tout en continuant à travailler à temps plein à côté. Dee explique que même si elles « suivaient » des classes ensemble, elles n’avaient pas vraiment eu l’occasion de vraiment collaborer avant le concours, et aucune d’entre elles n’avait participé à un concours de cas dans le passé. Heureusement, elles se sont tout de suite très bien entendues.

« Le courant est tout de suite bien passé », affirme Dee. « Nous nous sommes mises au défi les unes les autres, tout en nous faisant confiance et nous entraidant. Cela a représenté beaucoup de travail, mais nous savions que nous n’étions pas seules. Nous nous sommes beaucoup aidées les unes les autres et nos superviseurs nous ont également beaucoup soutenus. Je suis plutôt fière de ce que nous avons accompli et avec du recul, je réalise que cette expérience était vraiment fantastique. »

Deux semaines avant le concours de cas, l’équipe a reçu un document de 12 pages présentant le défi : comment mettre en place de la meilleure façon possible un système d’open banking au Canada. Elles se sont employées à mettre au point la meilleure solution d’affaires possible en analysant ce qui était pratiqué dans d’autres pays, en déterminant des éléments spécifiques à prendre en compte pour le Canada et en proposant leurs recommandations générales et leur plan de mise en œuvre. Dee a qualifié le sujet de cas complexe, car des facteurs multiples avec de nombreuses problématiques étaient à prendre en compte : l’engagement des parties prenantes, la gouvernance/réglementation et les infrastructures, la cybersécurité et la sensibilisation des clients. Elle affirme que son équipe y a consacré beaucoup de temps et elle se sent fière du résultat. Même si cette expérience était tumultueuse, elle est très reconnaissante d’avoir participé à cet évènement qui représente pour elle une opportunité inestimable.

« Avant de nous inscrire, nous ne connaissions que le thème de la conférence », explique Dee. « Nous avons toutes été surprises quand nous avons reçu l’étude de cas et que nous avons vu qu’elle portait sur le système d’open banking. Évidemment, nous ne sommes pas des expertes du domaine, mais je suis impressionnée par la maîtrise du sujet que nous avons réussi à développer. Nous ne connaissions rien ou peu de chose sur le sujet avant de commencer à travailler dessus, mais nous avons réussi à créer un scénario convaincant et à le vendre. Chacune des membres de l’équipe a apporté ses propres forces, et ce sont ces différents points de vue, forces et expériences qui nous ont aidées à réaliser notre présentation. C’est fou ce que l’on peut réaliser avec de la
volonté. »

Le 6 mars, chacune des 13 équipes a donné une présentation de 20 minutes devant un jury, suivie d’une période de questions-réponses de 10 minutes. Quatre équipes ont été retenues comme finaliste après le premier tour, dont l’équipe de l’Asper School of Business. Dee et son équipe ont ensuite donné une autre présentation de 20 minutes devant un jury différent, suivi également d’une période de questions-réponses. Puis est arrivé le moment de l’annonce du gagnant du concours de cas : égalité pour la première place entre l’équipe de l’Asper School of Business et celle de la Ted Rogers School of Management.

« Je pense que nous étions toutes sous le choc », déclare Dee. « Après le premier tour, nous étions satisfaites de notre présentation et heureuses de participer à la finale du concours. Quand nous avons appris que nous étions premières ex aequo, l’une des membres de mon équipe a écrit « Je pleure de joie » sur notre discussion de groupe. Je n’arrive pas à croire que nous avons gagné. »

Le premier prix du concours de cas est un programme de mentorat de 12 mois offert par La Gouvernance au Féminin - Women in Governance, une autre expérience d’apprentissage à laquelle Dee se réjouit de participer.

« Cela a représenté beaucoup de travail et j’ai sans aucun doute sous-estimé le temps nécessaire pour nous préparer », se souvient Dee. « Nous avons souvent travaillé tard le soir, mais cela en a valu la peine. Ce fut véritablement une expérience unique de pouvoir présenter ses idées et ses recommandations à un jury, composé de véritables experts du domaine et spécialistes du nouveau système d’open banking en pleine émergence. Ça a été agréable de gagner, mais même si nous n’avions pas gagné, nous en serions sorties la tête haute, car nous étions vraiment très satisfaites de la présentation que nous avons créée et soumise. Cette expérience m’a beaucoup appris et ce sera sans aucun doute un des faits saillants de mon parcours à l’Asper School of
Business. »

Il faut le voir pour le croire!

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